Les pourquoi?

Pourquoi l’épeautre ?
L’épeautre est une céréale peu ou pas hybridée, elle répond par là au meilleur équilibre possible de ses constituants entre eux. C’est-à-dire que cet aliment apportera à l’organisme qui s’en nourrit le meilleur rendement physiologique ; une assimilation optimale avec une dépense d’énergie minimale. En fait, l’inverse de ce qui se produit avec un aliment inadapté comme les blés fortement hybridés ; avoine, orge, blé tendre, blé dur. Ces céréales hybridées répondent à des critères quantitatifs de rendement, de productivité et de rentabilité mais pas aux critères qualitatifs purement nutritifs aux sens physiologique et psychologique. En effet, un aliment qualitatif nourrit positivement l’organisme sans le fatiguer, ni le stresser, ni l’encrasser, ni l’intoxiquer. Un aliment hybridé apportera lui des nutriments quantitativement mais de manière anarchique ; sans fournir les catalyseurs nécessaires à l’assimilation des nutriments qui devront être fournis par l’organisme lui-même. Celui-ci pourra suppléer pendant quelque temps, mais une fois ses réserves épuisées l’état de carence apparaît ainsi que les déséquilibres qui en découlent ; intoxication, hypoglycémie, encrassement du terrain, malnutrition, mauvaise résistance aux infections, mauvaise humeur, odeurs, obésité…
L’épeautre est une céréale très nourrissante, très riche en acides aminés ce qui en fait un aliment complet. Elle est riche en magnésium : antispasmodique – souplesse, et en silice : élasticité et docilité. De plus, elle contient peu de gluten et ce dernier est très souple et donc facile à digérer. Bien entendu, le grain sera utilisé entier, non écossé et non aplati, germé de 24 à 36 heures ou tout au moins trempé 12 heures et abondamment rincé. En effet, la germination est déterminante car elle prédigère les protéines, les sucres et les graisses tout en démultipliant les capitaux enzymatiques, vitaminiques et minéraux par des coefficients allant de 30 à 3000%. L’acide phytique, présent dans toutes les graines sèches, sera éliminé durant le processus de germination. Celui-ci, inhibiteur de germination, sert à maintenir les graines en état de latence durant l’hiver en attendant le moment favorable à la germination au printemps. Si cet enzyme est ingurgité, il agit comme un anti-protéase au sein de l’appareil digestif et inhibe le digestion des protéines les rendant toxiques.

Pourquoi les algues ?
Les algues captent directement par osmose les éléments minéraux de l’eau de mer, beaucoup plus variés et disponibles que ceux des sols. Leur concentration dans la flore marine est de 10 à 15 fois supérieures à celle des végétaux terrestres. Voilà donc le complément idéal en matière de minéraux et d’oligo-éléments, de plus ces substances sont dans un équilibre parfait correspondant à l’eau de mer et donc à la lymphe. Les minéraux ne sont utilisables par l’organisme que sous forme végétale alors que les minéraux ajoutés aux aliments industriels le sont sous forme minérale, donc inassimilables.
De plus, les engrais chimiques bloquent les oligo-éléments dans les sols et les rendent totalement indisponibles pour la plante. Ce qui veut dire que si le cheval est nourri avec des aliments provenant uniquement de l’agriculture chimique, il sera carencé en minéraux et oligo-éléments même s’il reçoit de soi-disant compléments minéraux sous forme minérale non organique. Les substances minérales doivent être fixées sur un support organique tel que les algues pour être assimilables!

Pourquoi les fruits et les légumes :









Ceux-ci, absents des rations équines, ou considérés comme des « gourmandises » sans vertus nutritives, doivent être introduits régulièrement en fonction des disponibilités. Ils abreuvent la cellule en eau biologique irremplaçable !

Pourquoi les oléagineux ?
Comme pour les fruits et les légumes, ces «gourmandises » ont un rôle important à jouer au sein de l’organisme. En effet, outre la variété de goûts et de textures et d’apports qu’ils offrent, les oléagineux sont très riches en minéraux et oligo-éléments comme le calcium par exemple dans les amandes ou les graines de sésame et, ils apportent également des acides gras essentiels tels les acides gras poly-insaturés Oméga3 & 6. À ce sujet, je souhaite attirer votre attention en particulier sur les graines de lin très riches en Oméga3 et particulièrement indiquées pour la qualité des phanères (ongles, peau et poils). Toutes ces graines nécessitent toutefois un trempage de minimum douze heures pour démarrer le processus de prédigestion des protéines, sucres et graisses ainsi qu’un abondant rinçage pour éliminer l’acide phytique restant. Attention, les graines de lin ne peuvent être rincées car elle libère des mucilages lors du trempage et ses derniers sont trop gluants pour être éliminés. De plus, ils ont un rôle des plus utiles lors du transit dû à leur effet légèrement laxatif qui aide au péristaltisme des intestins. Les quantités de graines oléagineuses à utiliser par cheval sont assez faibles car elles sont très riches en nutriments ; une à deux cuillers à soupe par jour ajoutée à la ration suffisent largement.